Le changement climatique pose un risque exponentiel de problèmes de santé mentale chez les enfants nés de mères atteintes de dépression et qui subissent également un stress lié aux catastrophes naturelles. Tel est le message d’une nouvelle étude sur les nourrissons nés de mères victimes de dépression.
L’étude s’appuie sur des découvertes antérieures selon lesquelles le stress parental lié à une catastrophe naturelle peut avoir des effets négatifs sur le tempérament du nourrisson. Dans leur nouveau travail, les chercheurs ont également découvert que, dans le cas, des mères enceintes au cours d’une catastrophe naturelle, les effets sur leurs bébés étaient bien plus graves.
Des enfants victimes de problèmes de santé mentale
La dépression parentale augmente le risque que les nourrissons aient un tempérament difficile, mais lorsqu’on prend en compte le stress de vivre une catastrophe naturelle, un pus un n’était pas deux, il était dix.
Voici une vidéo en anglais parlant de la santé mentale des enfants :
Les recherches ont révélé que, par rapport aux autres bébés, les nourrissons nés de femmes prématurément déprimées et enceintes au cours des tempêtes avaient des niveaux de dépression plus élevés. L’étude s’est portée sur 310 couples de mères et d’enfants, recrutés dans les cliniques desservant des patientes des environs de la ville de New York.
Un fait important
Les nourrissons de mères dépressives manifestaient une plus grande détresse et une plus grande peur, moins de sourire et de rire et une capacité de s’en aller moins heureux. Les enfants de mères dépressives qui étaient enceintes pendant Sandy affichaient un tempérament encore pire.
Dans une étude réalisée en 2018 par plusieurs auteurs, les chercheurs ont conclu que le stress d’une mère avait un impact sur le tempérament de son enfant au cours des premières années de son enfance. Ils ont également démontré que cela était vrai pour les enfants nés pendant ou près de la période de l’ouragan Sandy.