Les jeunes enfants exposés à des durées de temps d’écrans prolongées sont plus susceptibles de présenter un retard de développement de la petite enfance dans des domaines clés tels que la communication, la motricité, la résolution de problèmes et les compétences sociales personnelles.
Une étude canadienne portant sur plus de 2 400 enfants âgés de 5 ans et moins a, pour la première fois, montré un lien clair entre les niveaux de temps passés devant un écran et les enfants manquant de jalons de développement.
Une opportunité pour les parents
Les résultats offrent également aux parents une possibilité relativement simple d’appuyer le développement de leurs enfants. Pour de nombreux parents, mieux gérer le temps passé devant les écrans des jeunes enfants est plus facile que de réduire des facteurs tels que la pauvreté, qui peuvent également retarder le développement de la petite enfance.
Voici une vidéo parlant des dangers de l’écran :
Sur une plus grande échelle, cette étude offre aux décideurs un défi d’influencer et de soutenir les parents. À l’entrée à l’école, un enfant sur quatre en Amérique du Nord présente des déficits et des retards dans les résultats du développement de la petite enfance tels que la langue, la communication, la motricité et / ou la santé socioémotionnelle. Adapter l’utilisation de l’écran peut être un moyen de réduire ces déficits.
Passer en revue le temps passé devant un écran
Grâce à cette étude, on sait maintenant que l’augmentation de la durée d’affichage à l’écran prédit des retards dans l’atteinte ultérieure des objectifs de développement de la petite enfance par les enfants. Cependant, notre étude n’a pas été conçue pour prouver la causalité. Démontrer la causalité nécessite un essai contrôlé randomisé, ce qui serait contraire à l’éthique dans la présente affaire, car il faudrait exposer un grand nombre d’enfants à des durées de temps d’écoute élevées.
Cependant, l’étude étude, calculant d’abord le temps passé devant un écran et testant ensuite le développement de l’enfant des années plus tard – montre d’importants éléments qui sous-tendent la causalité: la mobilité et le fait que le temps passé devant un écran précède l’atteinte des objectifs de développement de l’enfant.